La série des trophées de chasse, massacres, s'est imposée par le besoin de présenter des reliquaires plus volumineux. Reprenant la présentation des trophées fixés sur de petits écus, j'ai gardé quelques codes de l'héraldique, à la différence que les armoiries prennent de la matière, du volume.

    Les couleurs sont remplacées par de la fourrure rappelant la dépouille de l'animal,. Ce n'est plus la représentation stylisée de l'animal, mais l'animal lui même qui apparaît sous forme de massacre, terme emprunté aux chasseurs qui marque toute la violence de l'action.


   Ces blasons en haut-relief s'inscrivent dans la même démarche que celle des reliquaires. Nous retrouvons un bestiaire mythologique où se croise le Minotaure, le dieu Pan et le Phénix .


   L' «outil visuel» s’insère dans les motifs répétitifs de la tapisserie, en toile de fond, ajoutant sa présence à la profusion florale.


voir: Trophées.